HANDI.ART à Arras : une première édition lumineuse, entre excellence artistique et défi de visibilité

Du 7 au 12 octobre, la ville d'Arras a accueilli la première édition de la semaine HANDI.ART, portée par ELYSIUM3, ses partenaires et la ville d'Arras. Ce rendez-vous inédit, dédié à l'art inclusif et à la solidarité, a su faire vibrer les cœurs par la qualité de ses propositions, tout en révélant les défis d'une première édition encore en quête de public.
Des concerts d'une grande tenue, mais une salle trop silencieuse
Quatre concerts ont rythmé la semaine, chacun porteur d'émotion et de virtuosité. Le concert de clôture, offert par SAFE WORLD PEACE et programmé à l'église Saint Jean-Baptiste d'Arras, a réuni le compositeur Laurent COUSON et la soprano Marie José MATAR dans une performance d'une rare intensité.

En première partie, le jeune prodige Karl STORM a captivé l'auditoire par son talent précoce et sa sensibilité musicale. C'est à cette occasion que le prix Denise Bocquillet a été décerné à Fadia Otte, en hommage à son engagement et à son parcours.
Les trois autres concerts Alexandre MALFAIT, les Rideaux Cosmiqueurs et Julie BERQUEZ ont été produits et financés par ELYSIUM3, témoignant de son soutien actif à la scène artistique professionnelle.
Malgré la qualité indéniable des prestations, le public n'a pas répondu en nombre, laissant les artistes jouer devant une salle trop clairsemée.
Une exposition remarquable et des enchères solidaires pour l'autisme
L'exposition HANDI.ART, installée au cœur d'Arras, a été saluée pour sa force esthétique et sa diversité. Les artistes exposants, tous professionnels, ont présenté des œuvres puissantes et singulières :
• DAN, peintre inspiré par les états émotionnels
• MAGGY, peintre engagée dans l'art narratif intuitif
• Louis CAPRON, céramiste façonnant les sensations, petit-fils de Roger
Capron, célèbre céramiste ayant collaboré avec Picasso
• PGB, photographe explorant les regards divergents
Leurs créations ont su toucher les visiteurs par leur sincérité et leur audace. Les enchères organisées en clôture ont permis de récolter des fonds au profit de projets liés à l'autisme, dans un esprit de partage et de solidarité.

Un socle fertile pour les éditions à venir
Malgré une visibilité encore timide, cette première édition pose les bases d'un événement à fort potentiel. L'équipe d'ELYSIUM3, fidèle à sa vocation de tisser des liens entre art, inclusion et humanité, tire un bilan lucide mais confiant : « La beauté était là. Le public viendra. Ce n'est qu'un début. »
HANDI.ART s'achève donc sur une note d'espoir, avec la promesse d'un retour plus visible, plus fédérateur, et toujours aussi engagé.
