VIE CITOYENNE
Conférences et ateliers sur « les projets de vie citoyenne » pour jeunes et seniors.
À la fin des années 1990, face à la dégradation récurrente et rapide du cadre de vie dans de nombreux quartiers d'habitat social ZUS et nouvellement ZSP, des démarches de gestion urbaine de proximité se formalisent entre bailleurs, collectivités locales et État.
Elles poursuivent l'ambition de « permettre à chaque citadin d'accéder à la qualité de la ville, c'est-à-dire, de pouvoir disposer de services urbains, publics ou privés, de proximité ou d'une mobilité pour y accéder, prétendre à la qualité de son logement et de son environnement et vivre dans un cadre de vie en toute sécurité » améliorer le fonctionnement social et résidentiel des quartiers, la propreté, la tranquillité, à partir d'une meilleure réactivité et coordination entre gestionnaires, et associations d'habitants à la gestion de leur cadre de vie.
C'est dans ce cadre que l'Association a mis en place des Conférences et ateliers sur « les projets de vie citoyenne » pour jeunes et seniors.
-Organisation de Conférences et Ateliers « des projets de vie citoyenne » par l'Association avec la participation de sociologues et acteurs de terrain ayant pour objectif de rechercher les causes du décrochage des jeunes et seniors , proposer les voies d'implication à la dynamique locale, nationale, européenne et mondiale sous tous les aspects...
-Organisation et l'animation ponctuelle des Résidences par des manifestations culturelles en hall et pieds d'immeubles ( carnaval pour les enfants, concert, expos etc...)
Longtemps, la Politique de la ville a délaissé l'amélioration de l'entretien des espaces urbains, de la tranquillité publique et des services à l'habitat.
Confrontés à des « spirales de dégradations » dans certains quartiers, les pouvoirs publics ont proposé des réponses en termes de réhabilitation, de démolition, de requalification urbaine, de désenclavement...
Or, plusieurs bilans ont montré l'insuffisance d'une politique centrée exclusivement sur l'investissement et conçue comme une intervention ponctuelle sur le bâti et les aspects techniques. Ils ont souligné la nécessité d'une action en continu, visant à accompagner les politiques d'investissement en cours par des politiques de fonctionnement, et à améliorer la vie quotidienne des habitants en mettant l'accent sur l'entretien et la tranquillité publique.
Tel est l'enjeu des démarches de gestion urbaine de proximité, expérimentées au cours des années 1980.
Malheureusement le facteur humain , les diversités culturelles, cultuelles, le travail ,le lien social ont été oubliés , c'est dans ce cadre la qu'Elysium3 intervient.
La participation des habitants à la gestion urbaine de proximité - qu'elle soit ou non inscrite dans le cadre de projets urbains - revêt avant tout une exigence « démocratique », la notion de « proximité » s'entendant comme proximité des habitants, le cadre de vie les concernant évidemment en tout premier lieu. Les problématiques de gestion urbaine et sociale les intéressent car elles font souvent écho à leurs préoccupations immédiates et se trouvent donc fortement mobilisatrices.
Vivant au quotidien dans le quartier et contribuant à son fonctionnement (lieux investis, dégradés, abandonnés), ils sont détenteurs d'une expertise d'usage. Elle peut être mobilisée à divers temps : dans le cadre de projets d'aménagement (résidentialisation, aires de jeux, containers enterrés...), lors de projets d'amélioration de la gestion (compréhension des atouts à pérenniser et des leviers à mobiliser, compréhension des causes des dysfonctionnements des espaces urbains...).
Cette connaissance leur donne une légitimité à formuler des priorités d'intervention, qui, d'ailleurs se trouvent parfois différentes de celle des gestionnaires / techniciens. La mobilisation de cette expertise peut éviter un risque d'investissement contre productif ou décalé....Et pourtant une mobilisation qui ne va pas de soit.
La participation et l'implication des habitants se heurtent à différents freins, qui peuvent être identifiés du côté des habitants (isolement ou repli sur soi, individualisme, autres priorités du quotidien, difficultés de maîtrise de la langue, sentiment de ne pas être écouté...) et des institutions. Elles avancent fréquemment comme arguments un scepticisme par rapport à la légitimité et à l'utilité des démarches de participation, des réticences face au « tout participatif », une incompréhension devant une injonction à faire participer dans des quartiers et pas dans d'autres, mais aussi une perception de l'habitant en tant que source de dysfonctionnement plus que ressource.
D'où l'implication de notre Association en qualité de passerelle entre les institutions et les personnes.